URGENCE : hausses générales de salaires

Agriculteur·ices, professeur·es, agent·es de la RATP et d’EDF… la colère monte de plus en plus concernant la perte générale de pouvoir d’achat. Dans de telles circonstances, des hausses générales de salaires apparaissent comme une urgence !

40% des cadres se disent prêt·es à se syndiquer pour gagner des augmentations de salaires !

Alors que l’inflation a frôlé les 5% sur l’année 2023, que les prix de l’énergie et des complémentaires santé vont encore augmenter d’en moyenne 10%, et que les actionnaires du CAC40 n’ont jamais été aussi grassement payés, les travailleur·euses exigent des augmentations de salaires !

L’intersyndicale de la Fonction publique appelle à la mobilisation le 19 mars pour les salaires et les conditions de travail

Les salaires des cadres et professions intermédiaires n’ont évolué que d’environ 4 points, en euros constants, entre 1996 et 2021. Les salaires des catégories employées et ouvrières, quant à eux, ont augmenté d’environ 16 points sur la même base (INSEE)… Conséquence ? Le tassement des salaires, et le nivellement vers le bas de toutes les grilles de rémunération.

Pour une réelle reconnaissance de nos qualifications

Une prime ici ou là ne sera jamais suffisante : ce sont 60 % des professions techniciennes et intermédiaires ayant bénéficié d’une prime ou d’une augmentation de salaire en 2022 qui considèrent qu’elles ne permettaient pas de maintenir leur pouvoir d’achat. (voir les résultats du baromètre Tech&profession intermédiaires)

Il faut que les hausses des rémunérations soient collectives, et reconnaissent nos qualifications !

 

La CGT et son Ugict exigent :

  • des hausses générales de salaires
  • l’égalité salariale entre les femmes et les hommes
  • l’indexation automatique de tous les salaires sur le Smic et sur les prix, en mettant en place l’échelle mobile des salaires. (Qu’est-ce que l’échelle mobile des salaires?)
  • le conditionnement des aides publiques versées aux entreprises (200 milliards d’euros en 2022) à un avis conforme des représentant·es du personnel sur les questions de salaires, d’emploi, d’environnement et de stratégie de l’entreprise.

Enfin, il est primordial que la reconnaissance de nos qualifications se fasse par l’instauration de minima salariaux à l’embauche – selon le niveau de qualification initiale ou acquise par l’expérience – sur la base de la revendication CGT d’un Smic brut à 2 000 € :

  • 1,6 fois le Smic soit 3 200 € bruts pour un bac+2 (BTS-DU)
  • 1,8 fois le Smic soit 3 600 € bruts pour un bac+3 (licence)
  • 2 fois le Smic soit 4 000 € bruts pour un bac+5 (master, titre d’ingénieur)
  • 2,3 fois le Smic soit 4 600 € bruts pour un bac+8 (doctorat)

La grève féministe du 8 mars, en plus de tous les autres préavis de grève déjà annoncés, sera aussi l’occasion de se battre ensemble pour nos salaires, et pour l’égalité. Se mobiliser, aussi, pour que les employeurs n’aient plus le choix que de se mettre à la table des négociations, et d’augmenter les salaires des ingés, cadres et techs.

Retrouvez ici le kit confédéral pour le 8 mars !
Retrouvez le kit CGT de mobilisation dans les entreprises : avec des modèles de tracts, de questionnaire pour les collègues, un tutoriel de mobilisation.

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